Another one bites the rust
Les autres sites le disent, la presse moto CR-Mag en tête aussi : dans les entreprises de production moto qui buzzent, les WrenchMonkees ont aujourd'hui une place de choix.
C'est vrai que les gars qui composent ce groupe ont acquis au fil de leurs productions un style identifiable au premier coup d'œil, ce qui est une performance en soi, tant on pouvait croire qu'en matière de transformation tout avait déjà été fait. Pourtant à bien y regarder, rien n'est plus simple qu'une moto des WrenchMonkees. Souvent constituées sur la base d'un vieux brélon à la limite du quelconque, il leur suffit de le déshabiller de tout ce qui dépasse, puis d’alléger à l'extrême le poste de pilotage en retirant les clignotants, le compte-tours souvent, les comodos, puis de lui coller une selle plate à bourrelets du genre qui tanne les fesses, des phares et feux rouges de petite dimension et souvent une paire de Firestone Deluxe Champion. A la fin, ils obtiennent un engin dépouillé de tout le superflu, sur lequel l'œil des bobos s'attarde avec délectation.
Mais le mien aussi. Et je sais pourquoi... Au-delà de cette apparence dépouillé qui me plait, j’aime l’aspect qu’ils arrivent à donner au métal. Soit brut de rouille, soit recouvert par application de deux vernis colorés, soit à la peinture usée par un polissage trop poussé, il y a toujours sur leurs motos une zone métallique que j’aimerais bien frotter de la main et caresser de l’œil.
Et à vrai dire, c’est bien la première fois que mon désir d’approcher une machine est déclenché par son état de surface.
(toutes ces photos sont issues de leur site)