Je ne suis pas un pur.
C'est vrai. Même si pendant des années je n'ai roulé qu'à moto puisque je n'avais pas le permis voiture. En toutes saisons, j'allais donc soit me peler dans le froid, soit cuire sous mon cuir, soit me mouiller sous la pluie. C'est que la pluie, contrairement à ce que tout le monde raconte, ça n'est pas que dans la tête. Au début oui. Mais en cinq minutes, c'est aussi dans le cou, au bout d'un quart d'heure c'est dans le blouson. Et à la fin, c'est même dans le slip.
A tel point, qu'une fois j'avais essayé d'enfiler sous mes fringues de moto, ma combinaison de plongée. Je me disais que je serais mouillé OK, mais au moins j'aurais chaud. Mais autant être honnête, l'expérience ne fut pas très concluante.
Et puis j'ai enfin passé le permis voiture et découvert ainsi le bonheur de rouler sous la pluie en restant sec.
A moins bien sûr, de se servir d'un engin comme celui-là. Assez loin du café-racer de mes rêves, mais sympa quand même pour partir en balade avec des lascards. Une bière dans une main, la guitare dans l'autre, des potes qui reprennent en choeur les refrains. Et même sur la banquette arrière, une fille accorte pour nous passer les cacahuètes. Alors OK ça doit prendre peu d'angle et la grande vitesse n'est pas son domaine. Mais là, se retrouver trempé fait partie de la philosophie.
Et ne me dites pas rien à voir avec la moto. Regardez bien, y'a un guidon.